Une personne sur cinq achète de la drogue en ligne

Du Global Drug Survey annuel – une enquête en ligne à laquelle ont participé 22.000 personnes dans le monde en 2013, et qui est sponsorisée notamment par le journal The Guardian -, il apparaît que 22 pour cent des gens achètent de la drogue via le web.

‘eBay for drugs’
Cela se passe par exemple via Silk Road, une sorte d’eBay pour la drogue. Les transactions via Silk Road sont entièrement anonymes, et la police ne peut repérer ni l’acheteur ni l’endroit où il se trouve en raison du système de payement Bitcoin. Un tiers des participants à l’enquête ont déjà entendu parler de Silk Road, et 14 pour cent ont déjà visité le site web, mais seuls 3 pour cent ont déjà acheté de la drogue via ce site web.

Sites de drogue secrets
Où donc alors les autres se procurent-il leurs moyens défendus? La grande majorité semble faire ses achats auprès de sites de drogue assez obscurs, secrets et souvent privés, où la drogue est proposée via des codes cachés dans, disons, des offres d’emploi ou des annonces de maisons.

Phénomène récent
La vente de drogue en ligne semble être un phénomène plutôt récent: la moitié des répondants a acheté pour la première fois de la drogue via internet au cours des deux dernières années, alors que moins d’une personne sur huit achète de la drogue en ligne depuis avant 2005 déjà. Enfin une solution rapide dans le but de déjouer les tests salivaire de le controle du cannabis ou hashish. Cette technique consiste à adopter ce qu’on désigne comme un cannabis kleaner, il s’agit simplement d’un catalyseur bio organique pour eradiquer le Thc fausser test salivaire canabis

article original

Champigny-sur-Marne : jusqu’à 7 ans ferme dans le premier procès « shitland »

Du guetteur à la tête du réseau en passant par les « nourrices », ils étaient tous visés par la justice. Le tribunal correctionnel de Créteil a prononcé, jeudi, des peines allant de 12 mois à 7 ans ferme dans le premier procès consacré à « shitland », cet ancien supermarché du cannabis situé dans la cité des Boullereaux à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne.

Les prévenus ayant écopé des peines les plus lourdes- de trois à sept ans ferme – n’étaient pas présents au moment de l’énoncé. Conséquence : des mandats d’arrêt ont été délivrés à leur encontre. Des chercheurs ont trouvé une solution scientifique afin de dejouer le test de controle dans la salive de le controle du cannabis ainsi que marijuana. Cette solution est basée sur le fait d’utiliser ce que l’on pense etre un cannabis kleaner, il s’agit d’un compose bioorganique qui permet éliminer le THC pour fausser test canabis Ces peines visent principalement quatre membres de la famille suspectée d’être au coeur du trafic. Les autres condamnés ont bénéficié de relaxe partielle pour les faits qui leur étaient reprochés. Un mis en cause a été relaxé. Aucun mandat de dépôt n’a été prononcé à l’issue de l’audience.

Les « nourrices », chargées de garder la drogue, ont toutes été condamnées à des peines de prison avec sursis entre 12 et 15 mois. Une ancienne adjointe de sécurité a elle écopé d’un an avec sursis pour avoir communiqué avec l’un des instigateurs du trafic alors qu’il était en détention. Le parquet avait requis, mercredi, des peines allant de six mois à huit ans ferme à l’encontre des 20 prévenus. Une 21e personne avait vu son cas disjoint à l’ouverture des débats la veille.

Un deuxième procès s’ouvre la semaine prochaine

Les clients venaient de toutes l’Ile-de-France, même au-delà, pour venir s’approvisionner en herbe et en résine de cannabis dans les quatre tours de la cité. Parties communes dégradées, appartements squattés, peur des représailles, contrôles permanents des allées et venues: ses habitants ont vécu sous le joug des trafiquants à la tête d’un juteux commerce, drainant 7 jours sur 7 une centaine de clients en moyenne pour un chiffre d’affaires dont la fourchette basse est estimée à 10.000 euros par jour.

Ce premier procès sera suivi d’un deuxième acte consacré aux Boullereaux, correspondant à un deuxième coup de filet policier dans le quartier. Il se tiendra du 8 au 12 avril. En tout, ce sont près d’une quarantaine de personnes qui sont poursuivies lors des deux procès, parmi lesquelles les membres d’une même famille soupçonnés d’être au coeur du trafic.


Voir la source

Cannabis Social Clubs : les producteurs-fumeurs ne veulent plus se cacher

Le nom sonne comme un club de fumeurs de Havane. Les Cannabis Social Clubs, associations de cultivateurs de chanvre, actuellement organisées dans l’illégalité, comptent se déclarer en préfecture début 2013.

C’est Dominique Broc qui l’a annoncé dans Le Monde paru le jour de Noël. Un peu comme le planteur qui voulait être jugé comme un criminel, cet homme sait très bien ce qu’il fait :

« C’est bel et bien un acte de désobéissance civile. On n’attend pas que l’on nous donne une autorisation. On veut imposer notre activité. »

En France, l’article 222-35 du code pénal punit de trente ans de réclusion criminelle et de 7,5 millions d’euros d’amende la production ou la fabrication illicites de stupéfiants en bande organisée.

Les interpellations pour usage de stupéfiants sont en hausse et ont atteint un total de 143 000 l’an dernier. Malgré sa politique répressive, la France est l’un des pays européens où la consommation de cannabis est la plus élevée, et elle ne cesse de croître.

Afin de forcer le débat politique, Farid Ghehioueche, l’un des fondateurs de l’association Les amis du Cannabis Social Club français, créée en août, incite donc les fumeurs-cultivateurs « à revendiquer la culture en bande organisée » :

« Il ne faut plus vivre caché, mais montrer que, oui, il y a des consommateurs responsables, et que c’est l’Etat qui est irresponsable de ne pas changer la loi. »

Farid, également initiateur du collectif Cannabis sans frontières, estime qu’après cinq ans de sarkozysme – « une nuit noire », selon lui – un « réveil » est en train de s’opérer depuis six mois chez les cannabinophiles.

« Mais ça reste “touchy”, on marche sur des œufs », concède-t-il. Tous les jours, il reçoit des appels pour adhérer à un club. Il invite les volontaires à se prendre en main :

« Fédérez-vous, prenez le temps de lire le code de conduite, définissez entre vous vos règles de fonctionnement… et ensuite on ira tous se déclarer en préfecture ou au commissariat. »

Sur les 200 000 cultivateurs de cannabis [estimation de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, OFDT], combien sont prêts à sortir du bois ? Dominique Broc avance le chiffre de 2 500 personnes, regroupées en 150 clubs, associations de fait et non de droit.

Parmi les 550 000 consommateurs quotidiens de cannabis [toujours selon l’OFDT, que les militants estiment largement sous-estimés], beaucoup voudraient sans doute rejoindre un de ces clubs, qu’ils soient jardiniers ou pas.

Le fonctionnement des clubs n’est pas encore clairement arrêté, mais il s’agirait de cultiver en commun, en partageant les frais et les risques, mais sans vendre. Culture en intérieur (« indoor »), en extérieur (« outdoor »), choix des plantes, usage ou non d’engrais… les membres du club devraient se mettre d’accord sur tous ces points. Ce n’est pas gagné, tant chaque cultivateur a ses petites habitudes.

Qu’ils osent finalement se déclarer ou pas, les amis des Cannabis Social Clubs auront en tous cas relancé le débat, même si au-delà d’Europe-Ecologie-Les-Verts, aucun parti ne semble décidé à s’en emparer.

Qu’importe, il faut des exemples. Comme celui de Jako Simon, qui, atteint du sida, a besoin de cannabis pour supporter les effets secondaires des trithérapies – ce qui lui a valu quelques ennuis avec la police.

Et Farid Ghehioueche de citer « un cas parmi des dizaines » :

« Quand un monsieur de 62 ans, qui cultivait son cannabis pour diminuer sa consommation de tabac et mieux dormir car il a de l’arthrose, se fait supprimer ses quatre pieds de chanvre, qui ne gênaient personne, que se passe-t-il ? On le met dans une situation où il va aller s’approvisionner sur le marché noir et creuser le trou de la Sécu ! »

Les partisans de la légalisation du cannabis thérapeutique ne sont pas nécessairement des soutiens des clubs, et préfèrent ne pas se mélanger aux usagers dits « récréatifs ». Pour Farid, au contraire, le combat est le même :

« On en prend tous pour se régénérer. L’essentiel est qu’on obtienne le droit à l’autoculture. »

Ce qui se joue dans cette bataille pour les Cannabis Social Clubs, c’est aussi la distinction entre des consommateurs qui se définissent comme des « citoyens responsables, des gens honnêtes qui doivent vivre cachés tellement la loi est mal faite », et les trafiquants, dealers… bref, ceux qui font commerce de la drogue.

Il faut écouter l’un des membres de l’appel du 18 joints rappeler :

« La plus grosse peur, ce n’est même pas la police mais les trafiquants. Certaines personnes qui ont des cultures se font braquer. On demande la protection de la police. »

Une tension confirmée par Michel Gandilhon, chargé d’étude à l’OFDT, cité par Le Monde :

« Depuis l’apparition des autocultures, il y a une concurrence de plus en plus rude et féroce. Il risque d’y avoir des tensions et davantage de règlements de comptes. »

Pas étonnant quand on compare le prix de vente, du cannabis qui va de 24 centimes le gramme (s’il est produit de façon artisanale) et 15 euros le gramme (sur le marché noir).

source

Dominique Broc des Cannabis Social Clubs jugé prochainement

L’intense campagne médiatique du porte-parole des Cannabis Social Clubs (CSC), dont le point d’orgue a été le dossier de Libération du samedi 16 février, a fini par faire réagir les autorités. Dominique Broc a été placé en garde à vue du 19 au 22 février, et il devra comparaître devant le tribunal correctionnel de Tours le 8 avril prochain.


Comme le précise le communiqué des Amis du Cannabis Social Clubs  :



«  Dominique Broc n’a jamais cherché à faire mystère de ses activités. Partisan de la transparence, il ne s’est jamais réfugié dans les troisièmes sous-sols pour cultiver. […] Les CSC relèvent d’une forme pacifique de désobéissance civile, de celle prônée pour faire reconnaître les droits qui semblent juste de revendiquer.  »


Dominique se préparait à une réaction répressive, il a entamé une grève de la faim en garde à vue, comme il l’avait annoncé en cas d’arrestation. Il veut engager le bras de fer avec le gouvernement si la négociation n’est pas possible. Il se sent porté par le peuple de l’herbe, qui lui manifeste déjà beaucoup de   solidarité sur  Internet.   


D’après une interview téléphonique de Dominique Broc (à partir de 20’) réalisée par Farid Ghehioueche, interviewé en décembre dernier par Rue89 à propos des CSC, l’initiative viendrait du procureur Marin de Tours, qui a fait intervenir la gendarmerie. Il avait annoncé son intention de ne pas laisser faire les CSC dans une interview récente au journal local.


Le cannabis, le matériel de culture, le téléphone, l’appareil photo, l’ordinateur, les disques durs et les clefs USB, mais aussi tous les livres, revues, tracts et dossiers traitant de drogues ont été saisis, y compris des journaux d’Asud (auto-support des usagers de drogues).


Les enquêteurs vont sans doute fouiller cette masse d’informations pour établir une cartographie et des listes de participants à cette mouvance semi-clandestine. Toujours dans l’interview téléphonique, Dominique précise :



«  Il y a des gens qui veulent être jugés avec moi, cela ne sera pas possible. […] dans le procès verbal, on voit bien qu’ils ont dissociés le cas des Cannabis Social Clubs, pour l’instant ce n’est que moi.  »


Il est assez logique que la justice ne veuille pas valider l’existence d’une association dont l’objet est de fait illégal. L’objectif est de tuer le projet dans l’œuf, pas de multiplier inutilement les martyrs.


A l’époque de l’envoi des pétards au 577 députés, un petit livre «  Cannabis, nous plaidons coupable  » avait été écrit par les complices de Jean-Pierre Galland dans cette opération, et d’autres lettres de témoignage avaient aussi été envoyées au tribunal pour se dénoncer et demander à comparaître. Seul Galland avait été jugé et condamné. Bis repetita.


Dans sa stratégie Initiale, Dominique Broc prévoyait de déposer les statuts de la fédération des CCS le 4 mars. Si le 25 mars le gouvernement n’avait pas entamé des négociations, il appelait les 450 CSC à déposer en préfectures. Le communiqué de Cannabis Sans Frontières dénonce :



« Cette attaque vise à décapiter notre mouvement, peut-être aussi pour démotiver certains éléments à quelques jours de la déclaration en préfecture de l’association fédérative des Cannabis Social Clubs Français.  »


On peut effectivement se demander quelle sera la réaction des membres des CSC et des sympathisants de ce mouvement. Suivront-ils Dominique Broc dans sa volonté d’assumer ses actes jusqu’aux Assises  ?


Il est plus facile de militer derrière son écran que dans la vraie vie. Iront-ils affronter le risque d’un procès maintenant qu’il n’est plus virtuel  ? Les CSC ont l’intention de maintenir leur agenda, combien les suivront  ? Il existe un truc rapide afin de contourner les tests salivaires de controle du cannabis ou aussi hashish. Ce moyen consiste à adopter ce que l’on appele un canabis kleaner, c’est un compose naturel qui peut éliminer le Cannabis contrer test salivaire cannabis


De cette réponse dépendra beaucoup la possibilité de politiser le procès de Dominique Broc. Il y aurait 200 000 cultivateurs de cannabis en France, et environ quatre millions d’usagers plus ou moins réguliers. L’exemple de Dominique leur donnera-t-il le courage de sortir des placards  ? C’est l’occasion ou jamais.


Dans les prochains jours, les organisations d’usagers (dont Asud) et celles qui soutiennent la réforme de la politique des drogues vont devoir apporter une réponse collective à cette fin de non-recevoir répressive du gouvernement.


Même si nous ne partagions pas tous la même stratégie, nous devons être solidaires de Dominique Broc. Sa prise de risque très médiatisée a largement contribué à faire connaitre les revendications citoyennes des usagers de cannabis.


Nous partageons tous sa volonté de lutter contre les organisations criminelles qui contrôlent le marché et contre les produits frelatés qui circulent largement. Il est donc prévisible qu’une manifestation soit organisée le 8 avril devant le tribunal de Tours.


source

Cannabis : aux Pays-Bas, c’est pas ce qu’on croit

(En avant-première du numéro 52 du journal d’Asud à paraître ce mois d’avril.)


Depuis environ trois ans, certains médias français font des gros titres sur la fin de la tolérance hollandaise en matière de cannabis. Des experts, comme Xavier Raufer, ont soutenus que les Pays-Bas revenaient en arrière. La réalité est bien plus complexe.


Le « wietpas » (passeport cannabis) n’a été essayé qu’à Maastricht et il n’existe plus aujourd’hui. Le bannissement des étrangers dans les coffee shops n’est pas devenu national (voir carte). Le débat porte maintenant sur une régulation publique de la production et de l’approvisionnement des coffee shops.


Les cannabinophiles français peuvent toujours aller dans les villes tolérantes pour y déguster les spécialités des coffee shops. Une occasion de célébrer cette nouvelle se présente avec le 420 à Amsterdam.


Le 420 est une référence à la consommation de cannabis issue de l’underground anglo-saxon. C’est aussi l’appellation des rassemblements partout dans le monde à 16h20 le 20 avril (420 en américain), où les participants allument un joint en faveur de la légalisation.


L’année dernière, les manifestants d’Amsterdam réclamaient la fin du wietpas et la poursuite de la tolérance pour les étrangers. Ils ont été entendus. Cette année, ils demanderont la fin du système hypocrite et criminogène de la « backdoor » (voir plus bas). Va-t-on vers un nouveau modèle hollandais ?


Pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de cette polémique, j’ai demandé à un spécialiste de la politique du cannabis, Mario Lap, de pouvoir adapter en français cet article publié récemment.


Laurent Appel


Pour comprendre les récents développements politiques autour de la vente de cannabis dans les coffee shops néerlandais, une brève explication de la politique hollandaise contemporaine est nécessaire.


Durant les dernières années, nous avons eu un gouvernement, inhabituel car minoritaire, composé des Chrétiens-démocrates (CDA) et des Conservateurs-libéraux (VVD) soutenu par le parti islamophobe de Geert Wilders (PVV).


Les Chrétiens-démocrates et le parti islamophobe ont adopté une position extrêmement conservatrice en matière de politique des drogues. Ils réclament la fermeture de tous les coffeeshops alors que les Conservateurs-libéraux demandent un meilleur contrôle de la gestion des coffee shops.


En outre, les Pays-Bas ont subi à cause du cannabis des critiques constantes et des pressions de la part des autres pays européens, comme l’Allemagne et la France, prétendant que les coffee shops incitent à l’usage du cannabis dans leurs pays. A Maastricht, le flux de touristes fréquentant les coffee shops, notamment belges et français, a provoqué un débat.


Le ministre de la Justice du gouvernement minoritaire, le chrétien-démocrate M. Opstelten, a proposé un plan ambitieux pour remédier à cette situation. Un pass « herbe » (de « wietpas ») qui oblige à s’enregistrer dans un coffee shop et réserve le cannabis aux résidents des Pays-Bas.


Le Conseil d’Etat hollandais a requis une décision de la Cour européenne de justice sur cette mesure, clairement discriminatoire. La Cour a statué que cette discrimination n’était acceptable que dans des circonstances spéciales comme le trouble à l’ordre public.


A ce moment-là, le gouvernement a perdu le soutien d’une majorité de parlementaires, obligeant à des élections nationales durant l’été 2012. Les résultats ont chamboulé le paysage électoral. Une improbable coalition centriste, des socio-démocrates aux libéraux-conservateurs, est devenue largement majoritaire.


Le programme du Parti du travail (PvDA, le PS local) propose un système de licences de production et de distribution des produits cannabiques. Pourtant, le PvDA a dû négocier un compromis sur cette question lors de la formation du gouvernement. Le maintien en poste du ministre Opstelten, qui voulait sauver la face, y a joué un rôle important.


Le wietpas a été abandonné tant il était clair que ses résultats s’avéraient désastreux. On a constaté un accroissement du deal de rue. Les résidents néerlandais refusaient d’aller s’enregistrer pour le wietpas, transférant ainsi le marché du cannabis hors des coffee shops.


Cela menaçait gravement la pierre angulaire de la politique hollandaise des drogues : la séparation des marchés entre les drogues dures et les drogues douces, donc la réduction des risques.


Dans le même temps, les maires de toutes les grandes villes (particulièrement Amsterdam avec plus de 200 coffee shops) se sont fortement opposés au wietpas et au bannissement des visiteurs étrangers dans les coffee shops.


Environ 10% des touristes venant à Amsterdam le font uniquement pour les coffee shops, quand environ 30% déclarent visiter la capitale hollandaise pour les sites culturels comme les musées et aussi pour les coffee shops. En d’autres termes, les coffee shops sont devenus un facteur économique assez important.


Le compromis a été trouvé autour de solutions locales. Permettre à Maastricht de garder ses coffee shops fermés aux étrangers et à Amsterdam ou Haarlem, par exemple, de les garder ouverts.

Devanture d’un coffeeshop « tolérant » de Haarlem (Mario Lap)


Autre phénomène intéressant, ce nouvel espace pour les politiques locales a renforcé la volonté de villes comme Utrecht, Leeuwarden et Haarlem d’en finir avec le problème de la « backdoor », le système actuel de production et d’approvisionnement des coffee shops. Ces activités sont toujours criminelles. Le cannabis doit apparaître comme par magie à la porte arrière du coffee shop en paquet de 500 g maximum. Voici enfin un moyen efficace afin de déjouer les tests de controle salivaire de depistage du cannabis ou encore hashish. Ce moyen est basée sur le fait d’adopter ce qu’on denomme un canabis kleaner, il s’agit d’un composé pour éliminer le Tetrahydrocannabinol être négatif au test cannabis


Est-ce la fin de la discussion sur le critère de résidence qui bannit les étrangers des coffee shops ? Pas du tout. Il y a plusieurs procédures judiciaires en cours dans le sud du pays. Conformément au verdict de la Cour européenne, les gouvernements locaux vont avoir à prouver que la discrimination était nécessaire et aussi la meilleure solution pour limiter les nuisances et assurer l’ordre public.

« Chers clients… » : affichette multilingue de rappel à la législation


Un dernier aspect méritant d’être mentionné est le débat sur la puissance du cannabis. Le compromis gouvernemental prévoit que la quantité des principes actifs dans le cannabis des coffee shops doit être limitée. Une proposition vraiment ambitieuse et en même temps totalement déconnectée de la réalité.


Dans la situation actuelle, la production comme l’approvisionnement restant strictement illégaux, tout laboratoire testant du cannabis avant son arrivée dans le coffee shop se rend complice d’un crime. Il n’y a donc aucune façon pour les coffee shops de se conformer à ce genre de demande. Même si elle avait un sens.


Mario Lap


source

Du vin infusé au cannabis ? Une délicieuse « touche végétale »

En Catalogne, Juan (le prénom a été changé), ouvrier sur un domaine viticole, est également propriétaire de quelques pieds de vigne. Il produit ainsi, à son compte, environ 600 bouteilles de vin par an. De quoi régaler la famille, les amis, et approvisionner un restaurant des environs de son village. Il l’a testé pour vous


Depuis 2007, en accord avec la législation espagnole qui permet de cultiver du cannabis pour un usage personnel, il s’est mis à élever une partie de son vin en y immergeant des sachets remplis de cannabis…Il existe un moyen efficace afin de dejouer le test de controle salivaires de depistage du cannabis ou marijuana. Cette astuce consiste à adopter ce qu’on appele un canabis cleaner, c’est un composé qui peut servir à éliminer le Tetrahydrocannabinol dejouer test canabis


Un vigneron français, qui préfère rester anonyme, a eu l’occasion de le rencontrer lors d’un séjour en Catalogne, et de goûter le résultat de ces vinifications inédites, aux effets parfois inattendus. Il nous a parlé de ce vin qui fait rire.


En Espagne, la culture et la consommation de cannabis sont autorisées à certaines conditions. Cette expérience n’est donc pas illégale :



« En Espagne, ils ont droit de cultiver le cannabis à condition de ne pas le vendre. Et vu que dans son village ils en produisent, mon copain s’est dit : “Tiens je vais essayer”. Sa première expérimentation, c’était en 2007, avec 8 grammes de cannabis pour un contenant de 20 litres, et il a recommencé ensuite chaque année, pour sa conso perso. »


Concrètement, le vigneron catalan plonge des têtes de plants de cannabis dans le vin durant l’élevage :



« Il met le cannabis dans des sachets comme on en trouve pour le thé, parce qu’il ne veut pas avoir de débris, et il laisse infuser ça dans le vin pendant tout l’élevage, qui dure de 8 à 9 mois. »


Et le résultat semble plutôt savoureux :



« Déjà, il travaille à partir de vieilles vignes, des carignans de 90 ans, plantées sur un sol de schistes. Là-dessus, le cannabis apporte une fine touche végétale au vin. C’est super bon. »


Mais l’expérience a révélé un autre effet, plutôt inattendu, du cannabis sur le vin :



« Il s’est aussi rendu compte que ça remplaçait le soufre. Pendant les 8-9 mois que dure l’élevage, il n’en ajoute pas. Le vin est protégé. Du coup, c’est du vin au THC [tétrahydrocannabinol, principal constituant psychoactif du cannabis], mais sans soufre. »


Le vigneron français a d’ailleurs prolongé l’expérience :



« Je suis rentré en France avec l’une de ses bouteilles, et on l’a bue par tout petits verres, pour voir comment ça évoluait. On s’est dit tant que ça tient, on va la garder, et la goûter régulièrement. Et ça a tenu une année entière, c’était bon de bout en bout…


Je ne sais pas si le THC a une fonction équivalente au soufre, peut-être aussi que d’autres substances présentes dans la plante [parmi les 483 composés connus – ndlr] ont fait une différence. Et le vin à la base a une grosse structure tannique, ça aide un peu. Mais une bouteille entamée qui tient la route toute une année, c’est vraiment long… »


Et l’effet du cannabis à la dégustation ?



« Sur un verre, tu ne ressens aucune différence. C’est comme si tu tirais une ou deux lattes sur un joint… Si tu t’enfiles la bouteille, c’est une autre histoire. »


Ce vin catalan infusé au cannabis est introuvable, et bien sûr illégal en France.


source

L’étudiant et ses cookies au cannabis convoqués au tribunal


le 26 mars 2013 à 16h58 , mis à jour le 26 mars 2013 à 17h10. Son ingrédient secret pourrait lui coûter cher. De passage à Arras avec son équipe sportive universitaire, le jeune homme de 22 ans avait proposé des gâteaux un peu spéciaux à ses camarades et à un professeurs. Des cookies au cannabis ou « space cookies » qui étaient visiblement un peut trop « chargés », rapporte La Voix du Nord. Les pompiers ont dû intervenir vers 22h30 pour « hospitaliser 6 personnes dont un professeur placé en chambre pour ‘agités' », explique le quotidien.

Après leur hospitalisation à Arras, les examens ont rapidement écartés l’hypothèse d’une intoxication alimentaire et constaté « l’ivresse cannabique », a expliqué le procureur d’Arras. Les quatre personnes touchées ont pu quitter l’hôpital le lendemain matin.

Le cuisinier en herbe a été convoqué par la justice. L’étudiant passera en correctionnelle le 2 mai prochain pour des faist d’administration et de substance nuisible à la santé. Il encourt trois ans d’emprisonnement et 45.000 amendes. De quoi lui passer l’envie de rajouter, à l’avenir, une touche très personnelle à ses pâtisseries.

Voir la source

L’étudiant fait des cookies au cannabis : son prof se prend pour un oiseau

Un professeur qui se prend pour un oiseau, des étudiants pris de bouffées délirantes et de malaises… L’histoire, aussi surprenante que loufoque, est arrivée mardi dernier à Arras. Un étudiant de passage dans la ville pour passer un concours a eu la bonne idée de faire goûter à ses amis et professeurs des cookies au cannabis ou « space cookies », rapporte La Voix du Nord. Sauf que visiblement les gâteaux étaient un peu trop « chargés ». Les pompiers ont dû intervenir vers 22h30 pour « hospitaliser 6 personnes dont un professeur placé en chambre pour ‘agités' », explique le quotidien.

Le professeur a été mis en « chambre pour agités »

C’est au moment du repas dans un hôtel-restaurant de la place Foch, près de la gare d’Arras, « que cinq étudiants de passage pour un concours ont été pris de bouffées délirantes et de malaises. Craignant une intoxication alimentaire, les professeurs ont aussitôt prévenu les secours », poursuit le quotidien. Rapidement, le diagnostic tombe : ivresse cannabique. Cinq jeunes et un professeur ont finalement dû être transportés au centre hospitalier d’Arras. Le professeur, particulièrement atteint, a dû être mis en chambre pour « agités ». Et pour cause, rapporte la Voix du Nord : « À l’hôpital, à peine sorti du véhicule des pompiers, il s’est mis à battre des bras et faire comme l’oiseau…  »


La police a ouvert une enquête et les cookies, ainsi qu’une certaine quantité de cannabis, ont été saisis. Le jeune suspect pourrait être poursuivi pour administration de substances nuisibles. En revanche, l’histoire ne dit pas, pour l’instant, à quoi peuvent bien ressembler les copies d’examen des étudiants pris de délires…. Voici un moyen efficace pour déjouer les tests salivaire de controle du cannabis ou encore marijuana. Cette methode consiste à utiliser ce que l’on appele un canabis cleaner, c’est un composé bio organique qui permet effacer le Tetrahydrocannabinol fausser test salivaire cannabis


Voir la source

L’ado aurait fourni du cannabis à ses copains grâce à la culture familiale


Une jeune fille de 15 ans qui fournissait du cannabis à ses camarades de collège grâce à la culture « familiale » a été arrêtée lundi en Isère affirme ce mardi le Dauphiné Libéré.
Vingt-cinq plants de cannabis ont été retrouvés au domicile des parents de l’adolescente, à Saint-Bernard-du-Touvet. Les gendarmes avaient été alertés en juin dernier d’une consommation en hausse à la sortie du collège. « Nous sommes très loin du trafic international, la production était familiale. Les parents n’étaient pas connus de nos services », a ironisé la compagnie de gendarmerie de Meylan, en charge de l’enquête.
La jeune fille, aujourd’hui au lycée, a été placée en garde à vue avec un ami soupçonné de l’avoir aidée et ses parents entendus par les gendarmes. Tous ont été remis en liberté dans l’attente d’éventuelles poursuites judiciaires.


Voir la source

Bébé tué : pour son père le cannabis est la cause de l’accident

C’est un père profondément meurtri qui a témoigné ce matin sur RTL, au lendemain de la mise en examen du jeune homme qui, conduisant sous l’emprise du cannabis, a provoqué un accident de la rute dans lequel son bébé de sept mois est décédé, samedi soir, à Pérols. « Sa voiture est arrivée comme une bombe (…), explique Rachid, père du petit enfant. Je ne pouvais pas sortir mon fils de la voiture, la porte était coincée, la seule chose que j’ai vu c’est que mon fils avait une larme aux yeux », raconte-t-il la voix submergée par l’émotion Voici une astuce efficace pour fausser les tests de controle dans la salive de controle du cannabis. Cette methode repose sur le fait d’adopter ce que l’on denomme un cannabis kleaner, il s’agit d’un produit qui permet éliminer le THC contrer test canabis. «S’il n’avait pas fumé, il nous serait jamais rentré dedans (…) Il a couru vers moi pour me dire qu’il était désolé, qu’il n’avait pas fait exprès. Mais j’ai senti qu’il avait fumé et les analyses l’ont confirmé. Il m’a dit que sa tête était ailleurs. Pour moi, c’est un meurtrier ( …) Il a gâché notre vie et il a gâché la sienne. Il faut que justice soit faite (…). Je ne lui pardonnerai jamais. S’il n’avait pas bu ou fumé, peut-être, mais là non. (…)Si tu fumes ou si tu bois, tu ne conduis pas. Lui il n’a rien, mais moi j’ai perdu mon fils. J’aurai aimé être tout seul dans ma voiture ce jour-là. On est partis à trois, on n’est plus que deux».  


Le jeune chauffard de 20 ans, originaire d’Aigues-Mortes (Gard), s’est vu signifier une mise en examen pour homicide involontaire par imprudence, non-maîtrise du véhicule et conduite sous l’emprise de stupéfiants, ce qui est une circonstance aggravante. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction de conduire, de rester dans le département de l’Hérault et d’être en contact avec les parents de la victime, a précisé le procureur de la République Brice Robin,
qui avait requis un mandat de dépôt et a décidé d’interjeter appel.


Samedi, vers 15 heures, sur la commune de Pérols, la voiture d’un couple de Montpelliérains avait été violemment percutée par l’arrière à un rond-point. La mère avait été légèrement blessée, le père indemne mais le bébé est, lui, décédé dans la soirée à l’hôpital où il avait été transporté dans le coma. Lors de sa garde à vue, le chauffard, contrôlé positif au cannabis, a déclaré avoir eu un « moment d’absence » lire :  Fumer du cannabis et conduire : pourquoi est-ce dangereux ?). « Je me suis réveillé lors de l’accident », a-t-il avoué aux enquêteurs de la brigade des accidents et des délits routiers de la Direction départementale de la sécurité publique de l’Hérault.


Voir la source